ÉVALUATION DE NOS EFFORTS
Une de nos priorités stratégiques actuelles est de mieux comprendre et communiquer les répercussions de notre financement. Nous avons établi des mesures quantitatives communes pour nos titulaires de subventions afin de mieux savoir combien de gens sont desservis grâce à notre financement. Nous avons aussi élaboré un plan d’évaluation pluriannuel. Nous avons évalué notre programme de bourses de stage – Communiquer, et nous examinons actuellement le programme de la région de communication d’Ottawa. Nous avons également commandé d’importantes recherches sur les travailleurs de première ligne qui fournissent une assistance juridique communautaire. Nous partagerons les résultats de nos évaluations.
CHAQUE SOU COMPTE
Les recettes de la Fondation proviennent principalement des intérêts gagnés sur les comptes fiduciaires mixtes des avocats et parajuristes. Il est important que chaque sou dû soit versé à la Fondation afin que nous puissions continuer à octroyer des subventions. Cela est particulièrement vrai aujourd’hui, étant donné que les taux d’intérêts sont à leur plus bas niveau. Nous dépendons de la coopération des professions juridiques et des institutions financières pour réaliser ce but.
Nous avons travaillé de près avec le Barreau du Haut-Canada pour améliorer le processus de production des rapports annuels des professions juridiques, afin de nous assurer que les professions juridiques déclarent leurs comptes fiduciaires mixtes. Par ailleurs, nous avons continué à rencontrer les institutions financières pour veiller à ce que tous les comptes fiduciaires mixtes soient inscrits de façon exacte.
CHANGEMENTS AU SEIN DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Paul Schabas a démissionné de son poste de président du conseil en 2016, et j’ai eu l’honneur de lui succéder. Paul a été et demeure un champion extraordinaire pour ce qui est de la Fondation et de l’accès à la justice. Paul a siégé à la Fondation pendant neuf ans. Il a abordé le travail de la Fondation de façon sérieuse et réfléchie et a toujours mis l’accent sur le soutien et la valorisation des perspectives de nos titulaires de subventions.
Aussi en 2016, Christopher Clifford a quitté le conseil après trois années de service dévoué. Deux nouveaux administrateurs se sont joints à nous : Paul Le Vay et Isfahan Merali. Au cours de sa carrière, Paul a démontré un profond engagement pour l’amélioration de l’accès à la justice pour les Franco-Ontariens. Il est un ancien président de l’Association des juristes d’expression française de l’Ontario (AJEFO). Quant à Isfahan, la première femme originaire de l’Asie du Sud à siéger au conseil du Barreau, elle a consacré sa carrière juridique à la promotion des droits de divers groupes et personnes qui font face à des obstacles et des défis dans la société.
LES GENS DERRIÈRE LES SUBVENTIONS
En rédigeant le présent message, j’ai eu l’occasion de réfléchir à ma première année en tant que présidente. J’ai passé de nombreuses heures à découvrir le travail de nos titulaires de subventions, à les rencontrer en personne et à les voir en action. Par exemple, j’ai rencontré les doyens des facultés de droit ontariennes et j’ai visité les facultés de droit à Windsor et à Thunder Bay. J’ai parlé à des avocats et à des étudiants en droit dans des cliniques d’aide juridique étudiantes et je me suis entretenue avec des professeurs qui se consacrent à améliorer la justice pour les Autochtones et les plaideurs non représentés, pour ne nommer que ceux-là.
Ma visite à Thunder Bay m’a aussi permis d’assister à la cérémonie d’ouverture du Tribunal des peuples autochtones et à un souper de célébration organisé par le Thunder Bay Indian Friendship Centre, un titulaire de subvention, et la Nishnawbe-Aski Legal Services Corporation. Elle m’a donné une occasion fantastique de voir comment les efforts énormes des organismes communautaires et des partenaires du secteur de la justice, avec un peu d’aide de notre part sous forme de subventions, peuvent mener à des solutions novatrices qui répondent à des besoins pressants en matière d’accès à la justice, comme le besoin d’aborder la surreprésentation des Autochtones dans le système de justice pénale.
Dans le présent rapport annuel, nous voulions aussi vous faire rencontrer certaines personnes qui se trouvent « derrière les subventions ». Nous avons choisi de mettre l’accent sur un domaine dans lequel nous octroyons des subventions, pour communiquer certaines choses que j’ai apprises et vues de mes propres yeux : comment les facultés de droit et les étudiants en droit desservent le public et favorisent l’accès à la justice.
J’ai été véritablement choyée de pouvoir faire la connaissance des gens derrière les subventions. Mais, par-dessus tout, je suis convaincue que le travail qu’ils effectuent pour comprendre les questions en jeu et offrir des solutions pratiques aide à promouvoir l’accès à la justice pour tous les Ontariens.